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Accueil » Qu’est-ce que le PPLI (Private Placement Life Insurance) ? 

  • Assurance-vie, Placements

Qu’est-ce que le PPLI (Private Placement Life Insurance) ? 

  • 18/04/2025
  • Conseillers Avnear
Peu connu en France, le PPLI est pourtant l’un des outils préférés des grandes fortunes pour investir, transmettre et protéger leur patrimoine à l’international.

Sommaire de l'article

Dans un contexte où les patrimoines privés deviennent de plus en plus transfrontaliers, mobiles et sophistiqués, les outils de gestion traditionnelle peinent à répondre aux exigences des familles fortunées. De Genève à Dubaï, de Paris à Singapour, une nouvelle génération d’investisseurs cherche à structurer son patrimoine au sein de véhicules à la fois flexibles, fiscalement efficients et juridiquement robustes.

Parmi ces solutions, le Private Placement Life Insurance (PPLI) s’impose comme l’un des instruments les plus puissants mais les plus méconnus. Véritable « assurance-vie sur mesure », le PPLI permet d’intégrer dans une enveloppe juridique robuste des portefeuilles complexes, incluant des actifs non cotés, du Private Equity, voire des sociétés familiales. Tout cela dans un cadre fiscal avantageux et parfaitement conforme aux réglementations françaises, à condition de respecter les obligations déclaratives.

Et pourtant, le PPLI demeure largement absent des discours patrimoniaux en France. Pourquoi un tel silence autour d’un outil utilisé depuis des décennies dans la gestion privée internationale ? La réponse tient autant à sa technicité qu’à sa réservation implicite à une clientèle ultra-qualifiée, capable d’allouer plusieurs millions d’euros et d’en comprendre les subtilités.

Cet article vise à lever le voile sur cette solution patrimoniale confidentielle. Vous y découvrirez :

  • Ce qu’est un PPLI et en quoi il diffère d’une assurance-vie classique ;
  • Dans quels cas il présente un avantage fiscal et successoral déterminant ;
  • Pourquoi il séduit de plus en plus de résidents français fortunés et expatriés ;

     

Et sous quelles conditions il peut (ou non) s’intégrer dans votre stratégie patrimoniale.

Que vous soyez entrepreneur post-cession, héritier d’un patrimoine familial, ou résident fiscal international, ce guide vous aidera à évaluer l’opportunité réelle d’un PPLI dans votre stratégie globale. Et si votre patrimoine ne justifie pas (encore) ce type de structuration, nous vous proposerons des alternatives luxembourgeoises haut de gamme, plus accessibles, mais tout aussi solides juridiquement.

1. Comprendre le PPLI : définition, mécanismes et acteurs

1.1. Qu’est-ce qu’un PPLI ? Définition juridique et financière

Le PPLI (Private Placement Life Insurance) est une assurance-vie haut de gamme à structure personnalisée, conçue spécifiquement pour les investisseurs privés disposant de plusieurs millions d’euros à allouer, généralement via des gestionnaires d’actifs ou des family offices. C’est un produit qui relève à la fois de l’assurance et de la gestion privée internationale.

Origine et nature juridique

D’origine anglo-saxonne, le PPLI est né aux États-Unis dans les années 1980, puis s’est développé en Europe via le Luxembourg, les Pays-Bas et l’Irlande. Il ne s’agit pas d’une catégorie juridique définie en droit, mais plutôt d’un format contractuel d’assurance-vie individuelle hautement personnalisable, autorisé dans certaines juridictions et soumis à la réglementation du pays de souscription.

Ce qui le distingue d’une assurance-vie classique

Contrairement à un contrat standard accessible dès quelques milliers d’euros, le PPLI :

  • Est construit sur mesure pour un client donné, souvent à partir de 1 million d’euros investis ;
  • Permet une liberté d’allocation totale, notamment vers des actifs non accessibles via les contrats classiques (Private Equity, hedge funds, titres non cotés, SPV, etc.) ;
  • Autorise la désignation d’un gestionnaire indépendant par le souscripteur lui-même ;

 

Peut intégrer une structure juridique ad hoc (société holding, trust, SPF…) comme support de l’investissement.

Les trois acteurs clés du PPLI

1. L’assureur : émet le contrat, valide la structure juridique et contrôle la conformité fiscale ;

2. Le gestionnaire financier : gère les actifs du fonds interne dédié (FID), selon une stratégie définie avec le client ;

3. La banque dépositaire : détient les actifs séparément du bilan de l’assureur (notamment au Luxembourg, via le triangle de sécurité).

1.2. Un contrat de droit international, mais fiscalement transparent

Le PPLI est souvent souscrit à l’étranger par des clients résidant en France, ce qui soulève naturellement des interrogations sur sa légalité. Pourtant, le droit fiscal français reconnaît et encadre parfaitement ce type de contrat, dès lors que certaines règles sont respectées.

Juridictions courantes pour le PPLI

Les contrats PPLI sont émis depuis des places financières réglementées, reconnues pour leur stabilité et leur sécurité juridique :

  • Luxembourg : la référence européenne (triangle de sécurité, supervision CSSF)

 

  • Irlande : alternative anglo-saxonne, attractive post-Brexit

 

  • Suisse : souvent utilisée pour les patrimoines transatlantiques

 

  • Singapour, Bermudes : pour les familles domiciliées en Asie ou Amérique

Focus : dans quels pays peut-on ouvrir un PPLI ?

Le PPLI est une solution internationale, émise depuis plusieurs places financières reconnues. Mais tous les pays ne présentent pas les mêmes garanties réglementaires, ni la même compatibilité avec la fiscalité française.

 

Voici un panorama des juridictions les plus utilisées pour souscrire un PPLI :

 

  • Luxembourg : c’est la référence européenne. Régulation stricte par la CSSF, mécanisme unique de protection des souscripteurs (triangle de sécurité), neutralité fiscale, architecture ouverte. Juridiction idéale pour les résidents fiscaux français ou européens recherchant sécurité et transparence.

     

  • Irlande : alternative anglo-saxonne attractive, notamment post-Brexit. Régime plus souple que le Luxembourg, souvent utilisé par des assureurs visant les clients européens ou britanniques.

     

  • Suisse : cadre patrimonial robuste, grande stabilité juridique. Bien adaptée aux familles franco-suisses ou aux patrimoines transatlantiques. Moins utilisée par les résidents français du fait de son positionnement hors EEE.

     

  • Liechtenstein : petit État réputé pour sa stabilité et sa flexibilité en matière de droit des assurances. Moins connu mais attractif pour les clients germanophones recherchant discrétion et efficacité.

     

  • Bermudes, îles Caïmans : juridictions offshore utilisées par des clients non-résidents, notamment américains ou sud-américains. Leur usage est déconseillé aux résidents fiscaux français en raison des risques fiscaux accrus.

     

  • Singapour et Hong Kong : places fortes du PPLI en Asie, avec un cadre réglementaire solide. Ces juridictions séduisent les HNWI asiatiques, ou les expatriés européens installés dans la région.

     

  • États-Unis : pays d’origine du PPLI, avec un régime juridique spécifique. Ces contrats sont réservés aux clients américains ou bi-nationaux soumis au droit fiscal américain (notamment FATCA).

     

  • Malte : État membre de l’UE avec un cadre légal aligné sur les directives européennes. Moins utilisé pour les résidents français, du fait d’un écosystème moins robuste que le Luxembourg ou l’Irlande.

Précision importante pour les résidents fiscaux français

Un résident fiscal français ne peut pas souscrire un PPLI dans n’importe quelle juridiction. Il doit impérativement choisir un assureur établi dans un pays coopératif au regard des normes internationales (hors liste noire de l’UE ou de l’OCDE). À défaut, il s’expose à une fiscalité aggravée, des amendes, voire à une requalification du contrat en montage abusif.

La juridiction de souscription influence également :

  • les types d’actifs éligibles dans le contrat (fonds, titres non cotés, private equity…) ;

  • le niveau de protection juridique du souscripteur ;

  • la langue des documents contractuels ;

  • les délais et conditions de traitement des opérations.

Le choix de la juridiction est un élément stratégique de la structuration d’un PPLI. Il doit répondre à la fois à vos objectifs patrimoniaux, à votre statut fiscal, et au niveau de protection attendu.

Souscription par un résident fiscal français : possible, mais encadrée

Selon le Code général des impôts, un résident fiscal français peut tout à fait souscrire un contrat d’assurance-vie à l’étranger, y compris un PPLI, à condition de :

 

  • Le déclarer à l’administration fiscale via le formulaire n° 3916-3916 bis (obligation déclarative sur les contrats détenus hors de France) ;
  • Respecter les critères de transparence (identification des bénéficiaires économiques, des structures interposées le cas échéant) ;
  • Ne pas loger d’actifs dans des juridictions non coopératives (liste noire de l’UE).

 

Il est également interdit de loger des actifs, même indirectement via une structure (SPV, SPF…), dans une juridiction non coopérative, sous peine d’une fiscalité aggravée (ex : application de l’article 123 bis du CGI) ou d’une requalification du contrat.

Régime fiscal applicable : conventions fiscales + CGI

Un PPLI souscrit à l’étranger est soumis à la fiscalité française en cas de :

  • Rachat par un résident français (article 125-0 A CGI) ;
  • Transmission du contrat à son décès (articles 757 B ou 990 I, selon l’âge du souscripteur et la date des versements).

Le contrat est donc fiscalement transparent, c’est-à-dire qu’il est imposé en France comme une assurance-vie française, avec les mêmes abattements et prélèvements, mais en bénéficiant d’une plus grande liberté d’allocation et de structuration.

Il serait utile d’ajouter que même la détention indirecte via une structure (type SPF ou SPV) domiciliée dans un pays non coopératif est également à proscrire, sous peine de fiscalité confiscatoire (article 123 bis CGI) et de requalification du contrat.

Il est donc indispensable de vérifier, en amont, les éventuelles conséquences d’une double imposition ou d’un traitement différencié selon les juridictions concernées, en s’appuyant sur les conventions fiscales applicables.

1.3. Architecture ouverte et véhicules d’investissement dédiés

Ce qui fait la puissance du PPLI, c’est sa capacité à intégrer une architecture financière complexe, parfaitement alignée avec les objectifs spécifiques du client.

Fonds interne dédié (FID) : le cœur du PPLI

Le PPLI est adossé à un FID (Fonds Interne Dédié), c’est-à-dire une poche d’investissement créée exclusivement pour un seul souscripteur. Cela permet :

  • Une stratégie d’investissement sur mesure, pilotée par un gérant indépendant (souvent désigné par le family office du client) ;

  • L’intégration d’actifs non cotés ou alternatifs, avec un niveau de personnalisation maximal ;

Une gestion flexible, adaptée à la situation fiscale et patrimoniale du client (par exemple : faible rotation, gestion value long terme, allocation sectorielle sur des holdings familiales…).

Actifs éligibles dans un PPLI

L’univers d’investissement est largement élargi par rapport à une assurance-vie classique :

 

  • Titres non cotés
  • Fonds alternatifs (Private Equity, hedge funds, real assets)
  • Immobilier indirect
  • Obligations structurées
  • Sociétés familiales ou participations patrimoniales (via SPV ou SPF)

 

Chaque actif doit néanmoins être :

 

  • Éligible selon la législation du pays de l’assureur (CSSF pour le Luxembourg, par exemple)

 

Validé par l’assureur et la banque dépositaire, avec un contrôle strict du respect des normes prudentielles

Un gérant indépendant désigné par le souscripteur

Le souscripteur peut désigner son propre gestionnaire d’actifs, agréé et validé par l’assureur. C’est une différence majeure avec les contrats classiques, dans lesquels le client doit choisir parmi une liste de gestionnaires référencés.

Cela permet notamment de :

  • Travailler avec un family office ou une banque privée existante

  • Maintenir la continuité dans la stratégie d’allocation

  • Structurer un portefeuille consolidé autour d’un même contrat d’assurance-vie, en toute conformité

 

Le gestionnaire doit obligatoirement être agréé (MiFID ou équivalent), et validé formellement par l’assureur, qui conserve un pouvoir de contrôle sur la stratégie d’investissement et la conformité réglementaire.

2. Pourquoi recourir à un PPLI ? Objectifs patrimoniaux et profils concernés

2.1. Une solution sur-mesure pour les HNWI et UHNW

Le PPLI n’est pas un produit de masse. Il s’adresse à une catégorie restreinte d’investisseurs : les High Net Worth Individuals (HNWI) et Ultra High Net Worth Individuals (UHNW), c’est-à-dire des personnes disposant d’un patrimoine financier supérieur à plusieurs millions d’euros, souvent structuré et réparti sur plusieurs juridictions.

Profils typiques concernés :

  • Entrepreneurs après une cession d’entreprise, cherchant à structurer les liquidités issues de l’opération tout en optimisant la fiscalité et la transmission
  • Familles patrimoniales avec héritiers multirésidents, exposées à des droits de succession dans plusieurs pays
  • Expatriés et non-résidents fiscaux français souhaitant regrouper leurs actifs dans un cadre neutre, mobile et sécurisé
  • Dirigeants de sociétés familiales intégrant des titres non cotés ou des holdings dans une logique de pré-transmission ou de protection des actifs

Conditions d’accès :

  • Ticket d’entrée : généralement entre 1M€ et 2M€ d’allocation initiale, parfois 500 000€ selon les assureurs et le projet

 

  • Structure de détention préalable souvent requise : société patrimoniale (SPF, SLP, société civile…), société de gestion, mandat externe

 

  • Accompagnement par un conseil fiscal/juridique indispensable pour garantir la conformité internationale

2.2. Les principaux objectifs recherchés par les souscripteurs d’un PPLI

Le PPLI répond à des enjeux très spécifiques, que les contrats d’assurance-vie traditionnels ne peuvent couvrir ni juridiquement, ni fiscalement, ni techniquement.

1. Neutralité fiscale pendant la vie du contrat

Le contrat n’est pas fiscalisé tant qu’aucun rachat n’est effectué. Les plus-values, dividendes, coupons ou arbitrages au sein du FID ne génèrent aucune imposition immédiate :

  • Pas d’IR ni de prélèvements sociaux pendant la durée de vie du contrat
  • Aucun PFU à 30 % ou prélèvement obligatoire, contrairement au compte-titres
  • Fiscalité différée au moment du rachat ou du dénouement par décès

Ce différé permet une capitalisation nette bien plus efficace à long terme, notamment pour les portefeuilles incluant des actifs générateurs de revenus (obligations, SCPI, dividendes d’actions, etc.).

2. Optimisation successorale internationale

En cas de décès, le contrat suit le régime fiscal de l’assurance-vie en France (CGI articles 990 I ou 757 B), mais peut aussi s’adapter aux conventions fiscales de succession d’autres pays (ex : France–Belgique, France–Suisse…).

  • Clause bénéficiaire libre : possibilité de désigner des héritiers non-résidents

  • Fiscalité successorale allégée : jusqu’à 152 500 € exonérés par bénéficiaire pour les primes versées avant 70 ans (art. 990 I CGI)

  • Transfert transgénérationnel facilité : par le biais de montages avec usufruit temporaire, démembrement ou, dans certains cas de non-résidence, via un trust déclaré conforme (hors fiscalité française stricte)

3. Structuration et protection d’un portefeuille complexe

Le PPLI permet d’intégrer des :

 

  • Titres de société familiale
  • Participations non cotées
  • Fonds alternatifs non liquides
  • Véhicules d’investissement spécifiques (SPV, obligations convertibles, dette privée…)

 

C’est un outil de consolidation patrimoniale exceptionnel, notamment pour les clients qui détiennent des actifs fragmentés ou difficiles à loger dans une assurance-vie classique.

4. Préservation de la confidentialité (hors anonymat)

Le PPLI n’est pas un outil d’évasion fiscale, mais il offre une confidentialité contractuelle renforcée :

 

  • Pas d’obligation de publier les actifs investis
  • Structures interposées acceptées si justifiées et déclarées
  • Déclaration à l’administration fiscale française obligatoire, mais confidentialité vis-à-vis des tiers conservée

 

À noter : le PPLI est conforme aux règles de transparence fiscale internationale (CRS, FATCA) dès lors que les bénéficiaires effectifs sont identifiés.

2.3. Étude de cas 1 : entrepreneur français expatrié à Singapour

Contexte :

  • Jean, 54 ans, entrepreneur français, a cédé son entreprise pour 10 millions d’euros
  • Réside à Singapour depuis 2 ans, mais conserve des attaches familiales et successorales en France
  • Souhaite structurer son patrimoine pour :
    • Éviter la double imposition en cas de retour en France
    • Transmettre 4 M€ à ses enfants (dont un est résident belge)
    • Investir dans du Private Equity, de l’immobilier international, et conserver une partie en cash productif.

Mise en place d’un PPLI :

  • Souscription d’un contrat PPLI avec FID géré par une banque privée à Genève
  • Détention des actifs via une holding patrimoniale luxembourgeoise (SPF) logée dans le contrat
  • Répartition : 40 % PE, 30 % obligations structurées, 20 % immobilier indirect, 10 % liquidités

Conséquences avant/après :

Bénéfices obtenus :

  • Capitalisation nette sur 10 ans sans frottement fiscal
  • Transmission structurée à ses héritiers avec optimisation des droits
  • Flexibilité en cas de retour fiscal en France
  • Accès à des stratégies d’investissement illiquides à haute performance

2.4. Étude de cas 2 : famille patrimoniale franco-suisse avec enfants aux États-Unis

Contexte :

François (63 ans), résident fiscal franco-suisse, possède un patrimoine financier de 12 millions d’euros, composé :

  • d’un portefeuille de titres cotés et non cotés (6 M€)
  • de parts de fonds de Private Equity (3 M€)
  • d’un immeuble de rapport à Paris (via une SCI)
  • de liquidités réparties sur comptes français et suisses (3 M€)
  •  

Il a trois enfants : deux vivent à Paris, le troisième réside à New York.

Il souhaite : 

  • Réorganiser son patrimoine dans une logique de transmission équitable et optimisée
  • Réduire le risque fiscal de double imposition en cas de décès
  • Continuer à investir dans des actifs alternatifs
  • Protéger ses actifs dans un cadre stable, en cas d’éventuelle mobilité future (retour complet en France ou installation à Dubaï)
    •  

Structuration via un PPLI :

  • Souscription d’un contrat PPLI en tant que résident suisse, avec déclaration en France des éléments concernés par l’IFI et la fiscalité successorale
  • Création d’un FID piloté par le gestionnaire historique de la famille, validé
  • Les actifs sont logés dans une holding luxembourgeoise (société SPF) intégrée dans le contrat
  • Mise en place d’une clause bénéficiaire démembrée, prévoyant un usufruit temporaire au conjoint survivant, puis transmission aux enfants

 

Allocation du portefeuille dans le FID :

  • 35 % titres non cotés et parts de SCI
  • 30 % Private Equity international (fonds fermés)
  • 25 % fonds flexibles et obligataires à échéance
  • 10 % trésorerie disponible
  •  

Avant / Après structuration :

Résultats obtenus :

  • Transmission patrimoniale simplifiée et optimisée fiscalement, avec maîtrise du cadre civil
  • Préservation du patrimoine familial dans une enveloppe protégée
  • Réduction du risque successoral international
  • Stratégie d’allocation pilotée de manière proactive, sans frottement fiscal
  •  

Ce type de montage PPLI est particulièrement pertinent pour les familles avec :

  • Plusieurs générations fiscalement dispersées (Europe / États-Unis / Moyen-Orient)
  • Des actifs complexes et fragmentés
  • Un besoin de stabilité juridique et de préservation de l’unité patrimoniale

Un cadre international pour votre stratégie patrimoniale

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  • Sécurité juridique (triangle de sécurité)
  • Architecture ouverte et allocation sur mesure
  • Portabilité internationale et fiscalité optimisée

 

Pour les situations plus complexes (Private Equity, détention transfrontalière, transmission internationale), nos experts peuvent vous orienter vers des solutions personnalisées.

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3. Fiscalité du PPLI pour les contribuables français

Contrairement à une idée reçue, un résident fiscal français peut tout à fait souscrire un PPLI auprès d’un assureur étranger, à condition de respecter les règles fiscales françaises. Le Code général des impôts (CGI) assimile ce type de contrat à une assurance-vie de droit français, tant sur le plan de l’imposition que de la transmission successorale, sous réserve de déclaration et de transparence.

3.1. Résidence fiscale et PPLI : ce qu’il faut bien comprendre

Le traitement fiscal d’un contrat PPLI dépend directement du statut de résidence fiscale du souscripteur — et ce statut peut évoluer dans le temps (expatriation, retour en France, succession…).

 

Voici les principales situations à distinguer :

  • Si le souscripteur est résident fiscal français : le contrat est assimilé à une assurance-vie de droit français. Il doit être déclaré à l’administration fiscale via les formulaires 3916 et 3916 bis, et il est soumis à l’imposition française en cas de rachat ou au moment du décès (articles 125-0 A, 990 I, 757 B du CGI).
  • Si le souscripteur est non-résident fiscal français : le contrat est en principe uniquement soumis à la fiscalité du pays de résidence. Il n’a pas à être déclaré en France, sauf si des actifs sont détenus via des structures imposables en France. La portabilité internationale du contrat permet de le conserver sans rachat en cas de mobilité.
  • Si le souscripteur est un expatrié français prévoyant de revenir vivre en France : la fiscalité française s’appliquera à nouveau dès son retour, notamment en cas de rachat. Il est donc essentiel d’anticiper ce retour avec un audit fiscal patrimonial, pour éviter tout frottement fiscal imprévu.
  • Si les bénéficiaires désignés sont résidents fiscaux français, même si le souscripteur ne l’est pas : des droits de succession français pourront s’appliquer à leur niveau au moment du décès.

 

 À retenir :

  • Le contrat PPLI s’adapte à la mobilité internationale, mais il convient d’analyser au cas par cas les règles fiscales applicables selon la résidence du souscripteur et celle des bénéficiaires.
  • Un audit fiscal est fortement recommandé avant tout rachat ou changement de résidence, pour sécuriser l’enveloppe dans la durée.

3.2. Pendant la vie du contrat : une fiscalité différée

L’un des grands atouts du PPLI est sa neutralité fiscale tant qu’aucun rachat n’est réalisé. Cela en fait une enveloppe d’investissement particulièrement efficace pour les stratégies à long terme, notamment en présence de revenus récurrents (dividendes, coupons, plus-values internes).

Aucun impôt en l’absence de rachat

Tant que les actifs restent dans le contrat, le souscripteur ne supporte aucun impôt en France :

 

  • Les plus-values générées dans le fonds interne dédié (FID) ne sont pas imposables annuellement
  • Aucun prélèvement social n’est dû
  • Le capital se capitalise en brut de fiscalité, à l’instar d’une assurance-vie classique

 

Ce différé d’imposition constitue un avantage majeur comparé au compte-titres, soumis chaque année à la flat tax de 30 %.

En cas de rachat partiel ou total

Le régime fiscal applicable est celui de l’article 125-0 A du CGI :

  • Prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 % (12,8 % d’IR + 17,2 % de PS)
  • OU option pour le barème progressif de l’IR (possible si plus avantageux)
  • Abattement de 4 600 € ou 9 200 € applicable après 8 ans de détention (comme pour une assurance-vie classique)

Les produits (gains) sont imposés proportionnellement au montant racheté, selon la méthode du prorata prévue par le CGI.

Prélèvements sociaux

Les prélèvements sociaux (17,2 %) ne s’appliquent que lors du rachat, et uniquement sur la part des gains.

Aucun prélèvement annuel n’est dû, contrairement à certains contrats français multisupports avec fonds en euros.

3.3. Au décès : application du régime de l’assurance-vie (articles 990 I & 757 B CGI)

Le contrat PPLI bénéficie des mêmes règles successorales que les assurances-vie françaises, dès lors qu’il est correctement structuré et déclaré.

Deux régimes fiscaux possibles selon l’âge du souscripteur :

  1. Versements avant 70 ans → article 990 I du CGI :
    • Abattement de 152 500 € par bénéficiaire
    • Puis taxation de 20 % jusqu’à 700 000 € transmis
    • Et 31,25 % au-delà
  2. Versements après 70 ans → article 757 B du CGI :
    • Abattement global de 30 500 € sur l’ensemble des primes
    • Puis droits de succession classiques selon le lien de parenté
    • Mais les produits générés (plus-values) restent hors base taxable

 

En pratique, il est donc fiscalement optimal de structurer le contrat avant 70 ans, pour bénéficier du régime plus favorable de l’article 990 I.

Impact sur l’IFI

Les contrats PPLI peuvent entrer dans l’assiette de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) uniquement si :

 

  • Le contrat est investi majoritairement en actifs immobiliers (fonds immobiliers, SCPI, SCI, etc.)
  • Le souscripteur est résident fiscal français (ou assimilé)

 

Dans ce cas, le contribuable doit déclarer la fraction immobilière taxable du contrat, en fonction de la valeur au 1er janvier de l’année d’imposition (cf. CGI art. 965, II-2°).

3.4. Déclaration du contrat PPLI à l’administration fiscale française

Souscrire un PPLI à l’étranger est parfaitement légal, à condition de respecter les obligations déclaratives spécifiques.

Formulaire 3916-3916 bis : obligatoire

Tout résident fiscal français doit déclarer à l’administration :

 

  • Le contrat d’assurance-vie étranger (3916)
  • Les valeurs mobilières contenues dans le contrat (3916 bis), notamment si le contrat donne accès à des actifs en direct ou via des structures (sociétés, fonds, FID…)

 

Cette déclaration doit être faite :

 

  • Annuellement, en même temps que la déclaration d’impôt

 

Sous peine de sanctions financières importantes (amende de 1 500 € à 10 000 € par omission)

Risques en cas d’omission ou de non-conformité

Le défaut de déclaration est lourdement sanctionné :

 

  • Amende forfaitaire de 1 500 € par contrat ou compte non déclaré
  • Majoration à 10 000 € si le contrat est détenu dans une juridiction non coopérative
  • Risque de requalification en donation indirecte ou abus de droit en cas de montage artificiel

 

Ces risques soulignent l’importance d’un accompagnement juridique et fiscal spécialisé, dès la souscription.

Encadrement réglementaire par l’ACPR et la DGFIP

En France, le marché de l’assurance-vie est régulé par :

 

  • L’ACPR (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution), qui veille à la conformité des distributeurs et à la sécurité du client final
  • La DGFIP, qui contrôle les déclarations fiscales et peut diligenter des contrôles en cas de souscription à l’étranger

     

Toute souscription à un contrat PPLI par un résident fiscal français doit être en conformité avec les standards de transparence fiscale internationale (CRS, FATCA) et ne pas avoir pour objectif principal la dissimulation d’actifs.

À retenir :

La fiscalité du PPLI pour les résidents français

  • Aucune imposition pendant la vie du contrat, tant qu’il n’y a pas de rachat
  • Fiscalité identique à une assurance-vie française en cas de rachat ou de décès (CGI articles 125-0 A, 990 I, 757 B)
  • Prélèvements sociaux (17,2 %) uniquement au moment du rachat, pas en cours de contrat
  • Transmission optimisée : jusqu’à 152 500 € exonérés par bénéficiaire (si versements avant 70 ans)
  • Assujetti à l’IFI uniquement si le contrat contient des actifs immobiliers
  • Déclaration obligatoire via les formulaires 3916 et 3916 bis
  • Risque fiscal élevé en cas d’omission ou de montage non conforme

 

Accompagnement fiscal recommandé pour structurer le contrat dans un cadre 100 % légal, sécurisé, et adapté à votre profil patrimonial.

4. Pourquoi les PPLI sont principalement souscrits au Luxembourg ?

Le Luxembourg est aujourd’hui la juridiction de référence en Europe pour les contrats PPLI, et plus généralement pour les assurances-vie patrimoniales à haute valeur ajoutée. Ce positionnement s’explique par une combinaison unique de stabilité financière, sécurité contractuelle, flexibilité juridique et transparence réglementaire.

4.1. Le triangle de sécurité luxembourgeois : une protection unique en Europe

Le triangle de sécurité est l’un des dispositifs les plus puissants de protection des souscripteurs en Europe, et constitue un argument majeur en faveur du Luxembourg.

Ségrégation stricte des actifs

Les actifs investis dans un PPLI (ou tout contrat luxembourgeois) sont séparés du bilan de l’assureur. Ils sont déposés auprès d’une banque dépositaire indépendante, agréée par la CSSF (Commission de Surveillance du Secteur Financier). Cette ségrégation évite tout risque de « mélange des patrimoines ».

En cas de défaillance de l’assureur, les actifs du contrat ne peuvent pas être saisis par ses créanciers.

Super-privilège du souscripteur

Le souscripteur d’un contrat luxembourgeois bénéficie du statut de créancier de premier rang, appelé « super-privilège », reconnu par la législation locale.

Ce rang de priorité est supérieur à celui du Trésor public luxembourgeois et à tous les autres créanciers.

Cela signifie que les souscripteurs sont remboursés en priorité absolue, en cas de défaut de l’assureur, avant toute autre entité.

Contrôle prudentiel strict par la CSSF

La CSSF impose un suivi rigoureux :

  • Validation des fonds internes dédiés
  • Contrôle régulier des assureurs et dépositaires
  • Surveillance des actifs investis et de leur adéquation avec le profil du souscripteur

Ce cadre rassure à la fois les clients finaux, les conseillers patrimoniaux et les régulateurs des pays de résidence.

4.2. La portabilité internationale : un contrat mobile pour les résidents mobiles

Le contrat PPLI luxembourgeois est pensé pour des clients souvent mobiles fiscalement ou disposant d’actifs dans plusieurs juridictions.

Maintien du contrat en cas de changement de résidence fiscale

Un contrat PPLI luxembourgeois peut être conservé sans modification en cas de déménagement du souscripteur :

 

  • Pas besoin de le racheter (ce qui éviterait toute imposition immédiate)
  • Le contrat peut s’adapter au nouveau cadre fiscal, grâce à son architecture évolutive

     

L’assurance reste juridiquement valide dans la majorité des pays de résidence des HNWI (UE, UK, Suisse, Émirats, Singapour, etc.)

Adaptabilité aux exigences locales

Le contrat peut être « paramétré » pour respecter les contraintes spécifiques :

  • USA : exigence de transparence FATCA, déclaration de beneficial ownership
  • Suisse : intégration possible dans un reporting fiscal LDF
  • France : fiscalité successorale conforme si clause bénéficiaire bien rédigée
  • UK : traitement en tant que « non-income generating wrapper » dans certains cas

C’est un outil de planification patrimoniale internationale de premier plan, notamment pour les familles ou entrepreneurs multirésidents.

4.3. Comparaison rapide : PPLI luxembourgeois vs assurance-vie luxembourgeoise classique

Voici un tableau synthétique pour clarifier les différences entre un contrat PPLI avec fonds dédié et une assurance-vie luxembourgeoise “classique haut de gamme” :

Le Luxembourg, au cœur de notre approche patrimoniale

Nous accompagnons nos clients dans la mise en place de contrats d’assurance-vie luxembourgeoise haut de gamme, conçus pour répondre aux enjeux :

 

  • de diversification internationale
  • de transmission optimisée
  • et de protection du patrimoine dans un cadre juridique stable

 

En partenariat avec Generali Luxembourg, nous structurons des solutions en architecture ouverte, adaptées aux profils résidents ou mobiles, dès 250 000 €.

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5. Choisir les bons véhicules dans un PPLI : stratégies d’investissement personnalisées

L’un des avantages majeurs du PPLI réside dans sa capacité à intégrer une stratégie d’investissement entièrement personnalisée, à travers des véhicules dédiés. Le contrat ne se contente pas de référencer des fonds existants : il permet de créer un fonds sur mesure, géré selon les objectifs patrimoniaux du souscripteur.

5.1. Fonds internes dédiés (FID) vs Fonds d’assurance spécialisés (FAS)

Le choix du véhicule juridique et opérationnel dépend du niveau de personnalisation recherché, du type d’actifs visés, et de la réglementation de l’assureur. Les deux structures les plus courantes sont :

Le Fonds Interne Dédié (FID)

  • Créé pour un seul souscripteur
  • Totalement personnalisable, en termes de stratégie, d’allocation et de gestionnaire
  • Actifs détenus : titres cotés, non cotés, obligations, fonds fermés, private equity…
  • Gestion confiée à un gérant autorisé, validé par l’assureur
  • Peut intégrer des actifs illiquides, sous réserve d’accord du dépositaire

Le Fonds d’Assurance Spécialisé (FAS)

  • Plus souple que le FID, mais moins sophistiqué
  • Convient lorsque l’allocation reste diversifiée mais relativement classique (fonds ouverts, ETF, gestion flexible)
  • Coûts de structuration moins élevés que pour un FID
  • Convient aux patrimoines entre 500 000 € et 2 M€ dans certains cas

Qui peut gérer ces véhicules ?

  • Un gérant financier agréé par la CSSF (Luxembourg) ou équivalent dans la juridiction de l’assureur
  • Le client peut désigner son gestionnaire privé ou family office (soumis à validation préalable)

Le gérant doit respecter un mandat d’investissement formalisé, cohérent avec le profil de risque du souscripteur et les contraintes du contrat

Coûts et contraintes réglementaires

  • FID : frais de mise en place élevés (juridique, audit, validation de la stratégie), mais rentabilité fiscale et patrimoniale optimale
  • FAS : frais moindres, plus adapté aux portefeuilles intermédiaires
  • Dans tous les cas : l’assureur reste responsable du respect de la réglementation (notamment quant aux actifs éligibles)

Ces véhicules nécessitent un suivi rigoureux, d’où l’importance d’un accompagnement professionnel dans la structuration et la gestion.

5.2. Types d’actifs éligibles dans un PPLI

Contrairement à une assurance-vie classique, le PPLI permet d’intégrer une grande variété d’actifs, y compris des actifs dits « complexes » ou « non liquides », tant qu’ils sont validés par l’assureur et le dépositaire.

Classes d’actifs fréquemment utilisées dans les FID :

  • Actions non cotées (sociétés familiales, start-ups, participations en LBO)
  • Fonds alternatifs (Private Equity, hedge funds, fonds fermés, club deals)
  • Immobilier indirect (SCPI, OPCI, sociétés immobilières logées via SPV)
  • Dette privée, obligations convertibles, mezzanine
  • Trésorerie sécurisée ou obligations souveraines pour équilibrer le risque

Conditions d’éligibilité

  • L’actif doit être valorisable de manière fiable (audit, reporting régulier, valorisation externe)
  • Il doit respecter les règles de diversification et de liquidité définies par l’assureur
  • La structure juridique doit être transparente (société enregistrée, statuts, objet social clair)

Certaines juridictions ou types d’actifs peuvent être exclus (ex : sociétés offshore non coopératives)

Risques associés

  • Risque de liquidité sur les actifs non cotés
  • Volatilité potentielle des fonds alternatifs
  • Retard dans les valorisations ou accès à l’information
  • Coût de structuration initial potentiellement élevé

 

Le rôle du gestionnaire d’actifs et du conseil patrimonial est donc essentiel pour assurer la conformité et la pertinence du portefeuille.

5.3. Étude de cas 3 : allocation d’un portefeuille diversifié via un FID

Contexte client :

Claire, 48 ans, dirigeante d’entreprise, a récemment cédé sa société pour 8,5 M€. Elle souhaite investir 5 M€ à long terme via une structure fiscalement efficiente.

Objectifs : rendement net à horizon 10 ans, allocation diversifiée, possibilité de transmission à ses enfants

Mise en place :

  • Contrat PPLI souscrit via Avnear
  • Création d’un FID dédié géré par sa banque privée, avec un mandat équilibré
  • Clause bénéficiaire prévoyant un démembrement au profit de ses enfants

Allocation du FID (5 M€) :

Analyse : performance et exposition

  • Espérance de rendement global : 6-8 % net par an
  • Risque pondéré maîtrisé grâce à la diversification
  • Liquidité contrôlée (40 % du portefeuille mobilisable sous 6 mois)
  • Fiscalité : aucune imposition sur les revenus générés tant qu’il n’y a pas de rachat

En cas de rachat après 10 ans :

  • Application du PFU sur les seuls gains réalisés
  • Possibilité d’arbitrer ou de lisser les rachats pour optimiser la fiscalité
  • Transmission possible avec exonération jusqu’à 152 500 € par bénéficiaire (si versements avant 70 ans)

Bon à savoir

Structuration d’un PPLI et choix des actifs

  • Le FID (Fonds Interne Dédié) est le cœur du PPLI : il permet une gestion sur mesure, incluant des actifs cotés, non cotés, ou alternatifs.
  • Le gestionnaire d’actifs est désigné par le client, sous réserve d’agrément par l’assureur.
  • Les actifs éligibles doivent respecter des critères de valorisation, transparence et diversification fixés par l’assureur.
  • Une bonne allocation combine souvent Private Equity, fonds flexibles, et actifs obligataires, avec un objectif long terme.
  • Aucune fiscalité n’est déclenchée tant que le contrat n’est pas racheté, ce qui permet une capitalisation nette optimale. 

 

Une structuration réussie repose sur la coordination entre assureur, gestionnaire, dépositaire et conseil patrimonial.

6. Avantages et inconvénients du PPLI : une stratégie exigeante mais puissante

Le PPLI s’impose comme une solution patrimoniale de haut niveau. Il permet de répondre à des objectifs complexes de structuration, de transmission et d’optimisation fiscale, en particulier dans un contexte international. Mais il implique aussi des contraintes juridiques, fiscales et opérationnelles qu’il convient d’anticiper. Voici une analyse équilibrée des avantages, limites et points de vigilance associés à cette stratégie.

6.1. Avantages

Neutralité fiscale

Le PPLI permet une capitalisation nette d’impôt pendant toute la durée du contrat, tant qu’aucun rachat n’est effectué. Cela évite l’imposition annuelle des revenus, contrairement aux comptes-titres, et permet de maximiser l’effet des intérêts composés.

Accès à des classes d’actifs privées

Contrairement à l’assurance-vie classique, le PPLI peut intégrer des fonds de Private Equity, hedge funds, titres non cotés, dette privée, immobilier indirect, à travers un fonds interne dédié (FID) ou une structure sur mesure. C’est un outil particulièrement adapté aux clients ayant des portefeuilles sophistiqués ou une stratégie patrimoniale active.

Protection patrimoniale

Le contrat est juridiquement distinct du patrimoine personnel du souscripteur. Il bénéficie, au Luxembourg notamment, de mécanismes de protection avancés (ségrégation des actifs, super-privilège) et permet d’intégrer une logique de protection contre les risques civils ou économiques. Cette protection ne couvre pas les cas de créances fiscales, pénales ou alimentaires. Le contrat n’empêche pas les autorités de demander des informations ou de procéder à des saisies en cas de manquement déclaré.

Transmission facilitée et planifiable

La clause bénéficiaire permet une transmission directe, hors succession, dans le cadre fiscal avantageux prévu par les articles 990 I et 757 B du CGI. Il est également possible d’intégrer des clauses de démembrement, de réserve d’usufruit, ou de séquencement dans le temps.

Portabilité internationale

Le contrat peut accompagner le client dans ses changements de résidence fiscale, sans obligation de rachat ni risque de taxation immédiate. Il reste juridiquement valide dans la majorité des juridictions (UE, UK, Suisse, Émirats…), ce qui en fait un outil pertinent pour les clients mobiles ou les familles réparties sur plusieurs pays.

6.2. Inconvénients et limites

Complexité juridique et fiscale

Le PPLI est un produit structuré, qui nécessite une parfaite coordination entre assureur, conseil juridique, gestionnaire d’actifs et dépositaire. Une mauvaise rédaction de la clause bénéficiaire, une structure inappropriée ou une absence de transparence peut conduire à des risques fiscaux majeurs.

Coûts initiaux et frais de structuration

Les coûts de mise en place peuvent être significatifs :

  • Rédaction de la documentation juridique
  • Validation des actifs par l’assureur
  • Frais liés à la gestion d’un FID ou à l’intervention de conseils externes

Ce type de contrat est donc réservé à des patrimoines importants, généralement à partir de 1 million d’euros d’allocation.

Déclaration obligatoire en France

Un résident fiscal français doit obligatoirement déclarer :

  • Le contrat lui-même (formulaire 3916)
  • Les actifs sous-jacents (formulaire 3916 bis, en cas de détention d’actifs non cotés ou de structures intermédiaires)

Le non-respect de ces obligations expose à des sanctions fiscales lourdes.

Risque de requalification en cas d’usage abusif

Un PPLI mal structuré ou utilisé à des fins exclusivement fiscales peut être requalifié par l’administration (abus de droit, donation déguisée, dissimulation d’actifs). Il est donc essentiel que le contrat repose sur une logique économique réelle, avec une traçabilité et une cohérence de gestion.

6.3. Points de vigilance réglementaire

Abus de droit et substance économique

L’administration fiscale française veille à ce que les montages patrimoniaux à l’étranger aient une substance réelle. Toute structure artificielle, dénuée de justification économique, peut être remise en cause. Le PPLI doit s’inscrire dans une démarche patrimoniale cohérente, et non comme une simple enveloppe de défiscalisation.

Obligations FATCA / CRS

Le PPLI entre dans le champ des dispositifs de transparence fiscale internationale :

 

  • FATCA (États-Unis) pour les U.S. Persons
  • CRS (Common Reporting Standard) pour les résidents d’États membres de l’OCDE

 

Les bénéficiaires effectifs doivent être identifiés et déclarés par l’assureur aux autorités compétentes.

Juridictions blacklistées à éviter

Il est fortement déconseillé d’utiliser des structures interposées dans des pays non coopératifs (liste noire de l’UE ou de l’OCDE). Ces montages peuvent entraîner :

  • Une fiscalité aggravée
  • Une présomption de fraude
  • Une requalification du contrat ou une perte du bénéfice du régime de l’assurance-vie

7. Comparaison synthétique : PPLI vs autres solutions patrimoniales

Le Private Placement Life Insurance (PPLI) s’inscrit parmi les solutions les plus sophistiquées de planification patrimoniale internationale. Mais il n’est pas le seul. Selon la composition du patrimoine, la localisation des actifs et la mobilité du client, d’autres stratégies peuvent être envisagées : assurance-vie luxembourgeoise classique, holding patrimoniale, ou encore trusts anglo-saxons. Voici un comparatif des principales options.

7.1. Tableau récapitulatif

7.2. Analyse comparative

1. Le PPLI : une enveloppe patrimoniale d'élite, pour structurer un patrimoine complexe et international

Le Private Placement Life Insurance se distingue par son niveau de personnalisation inégalé. Grâce à un fonds interne dédié et à l’intervention de gestionnaires externes désignés par le souscripteur, il offre un accès direct aux classes d’actifs privées, habituellement inaccessibles dans l’assurance-vie classique.

Son neutralité fiscale permet de différer toute imposition tant qu’aucun rachat n’est effectué, ce qui le rend extrêmement performant à long terme, notamment dans les portefeuilles à forte rotation ou à rendements alternatifs (private equity, dette privée, real assets).

La possibilité d’intégrer des structures patrimoniales internationales (SPF luxembourgeoise, SLP française, SPV suisse, etc.) dans une logique successorale transfrontalière en fait un outil de premier choix pour les familles résidentes dans plusieurs pays, les entrepreneurs post-cession, ou les contribuables en mobilité internationale.

Mais cette puissance a un coût :

  • Ticket d’entrée élevé (souvent ≥ 1 M€)
  • Complexité juridique et réglementaire
  • Encadrement strict (déclaration 3916/3916 bis, suivi de la substance économique, conformité FATCA/CRS)

En résumé, le PPLI convient aux fortunes déjà structurées, avec un besoin de flexibilité globale, de confidentialité patrimoniale, et d’optimisation fiscale transfrontalière.

2. L’assurance-vie luxembourgeoise classique : la solution haut de gamme accessible dès 250 000 €

L’assurance-vie luxembourgeoise en architecture ouverte s’impose aujourd’hui comme la meilleure alternative européenne à l’assurance-vie française, pour les contribuables souhaitant :

  • Accéder à des fonds de qualité sélectionnés en toute liberté (architecture ouverte)
  • Profiter de la neutralité fiscale pendant la vie du contrat
  • Bénéficier de la sécurité juridique du triangle luxembourgeois (ségrégation des actifs + super-privilège)
  • Organiser une transmission dans le cadre fiscal français (CGI art. 990 I / 757 B)

     

Elle est moins souple que le PPLI : pas de fonds dédié, sélection de gérants restreinte, univers d’investissement limité aux OPCVM/ETF. En revanche, elle est plus simple à mettre en place, moins coûteuse, et parfaitement adaptée aux clients patrimoniaux dès 250 000 €.

Elle constitue donc une solution idéale :

  • Pour les résidents français souhaitant une enveloppe internationale performante
  • Pour les expatriés avec une attache patrimoniale en France

     

Pour les épargnants prudents recherchant sécurité et diversification internationale

3. La holding patrimoniale : flexibilité de gestion, mais fiscalement moins avantageuse

Créer une holding patrimoniale (SCI, SARL de famille, société à l’IS) est une pratique courante pour :

  • Piloter des actifs immobiliers ou financiers
  • Organiser la répartition du patrimoine entre plusieurs héritiers
  • Optimiser certains montages de transmission via le démembrement de titres

Ses atouts : souplesse, contrôle, transmission progressive des parts, intégration de clauses statutaires sur mesure.
Mais elle ne permet pas de neutralité fiscale : les revenus (dividendes, plus-values, loyers) sont soumis à l’impôt chaque année, soit à l’IR, soit à l’IS.

Par ailleurs, elle :

  • N’offre aucun régime fiscal privilégié en cas de décès
  • Ne protège pas les actifs en cas de créance (sauf à loger la société dans un contrat d’assurance)
  • Implique une gestion administrative lourde (AG, comptes annuels, IS, BIC, etc.)

Elle reste une brique utile dans une stratégie globale, mais ne remplace pas une enveloppe d’investissement comme le PPLI ou l’assurance-vie.

4. Le trust : un outil de planification puissant mais peu adapté au résident fiscal français

Le trust est une solution de référence dans les pays anglo-saxons (UK, États-Unis, Singapour). Il permet :

  • De séparer la détention juridique des actifs de leur jouissance
  • De planifier une transmission multigénérationnelle, avec ou sans contrôle direct des héritiers
  • D’introduire des mécanismes de gestion différée, de report, de conditions suspensives…

Toutefois, pour un résident fiscal français, le trust est :

  • Complexe à déclarer (obligation 2181-TRUST / article 1649 AB du CGI)
  • Soumis à une fiscalité potentiellement confiscatoire : jusqu’à 60 % de droits de mutation en cas d’opacité
  • Surveillé de près par l’administration fiscale, notamment s’il est établi dans une juridiction non coopérative

En pratique, son usage est extrêmement limité pour un résident français, mais reste pertinent :

  • Pour des non-résidents, dans un cadre de succession internationale

Pour les clients HNWI anglo-saxons conservant une logique familiale traditionnelle (dynasty trusts)

Conclusion de l'analyse

Selon le profil patrimonial et les objectifs identifiés, plusieurs solutions s’imposent comme particulièrement pertinentes. Pour un entrepreneur post-cession disposant de 5 à 10 millions d’euros, le PPLI adossé à un FID (fonds interne dédié) constitue une solution de choix, combinant optimisation fiscale, gouvernance sur-mesure et protection du capital. Un investisseur prudent souhaitant allouer plus de 250 000 € pourra privilégier l’assurance-vie luxembourgeoise pour sa sécurité renforcée, sa portabilité internationale et sa souplesse de gestion. Une famille française gérant un patrimoine immobilier locatif pourra structurer efficacement son actif via une holding patrimoniale, en SCI à l’IR ou à l’IS selon les objectifs de transmission ou de capitalisation. Enfin, dans le cas d’héritiers américains d’un résident suisse, le recours à un trust hors fiscalité française peut permettre d’organiser la transmission dans un cadre stable et reconnu à l’international.

Conclusion : Le PPLI, une enveloppe d’exception pour structurer un patrimoine d’exception

Le PPLI (Private Placement Life Insurance) est un outil de structuration patrimoniale de très haut niveau. En permettant d’intégrer des portefeuilles complexes dans un cadre fiscalement neutre et juridiquement sécurisé, il répond aux besoins spécifiques des patrimoines internationaux, des familles fortunées, ou des entrepreneurs en phase de réorganisation post-cession.

Cependant, il s’adresse à un public averti, disposant d’un patrimoine significatif (souvent > 1 M€) et d’objectifs de transmission ou d’allocation avancés. Il implique également un accompagnement structuré et rigoureux pour éviter toute erreur de montage ou de conformité.

À ceux qui ne souhaitent pas (ou pas encore) franchir le seuil du PPLI, l’assurance-vie luxembourgeoise en architecture ouverte constitue une alternative puissante, accessible dès 250 000 €, avec un haut niveau de sécurité, de performance et de personnalisation.

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Glossaire

  • PPLI (Private Placement Life Insurance) : contrat d’assurance-vie haut de gamme, individualisé, permettant d’intégrer des actifs non cotés ou complexes dans une enveloppe juridico-fiscale optimisée.

 

  • FID (Fonds Interne Dédié) : véhicule d’investissement créé exclusivement pour un souscripteur dans le cadre d’un contrat PPLI, permettant une allocation sur mesure.

 

  • FAS (Fonds d’Assurance Spécialisé) : fonds interne collectif ou semi-collectif offrant plus de souplesse qu’un FID, mais avec une personnalisation plus limitée.

 

  • HNWI (High Net Worth Individual) : personne disposant d’un patrimoine financier important, généralement supérieur à 1 million d’euros, souvent visée par les solutions patrimoniales haut de gamme.

 

  • Super-privilège : statut juridique offert par le Luxembourg, garantissant au souscripteur d’un contrat d’assurance-vie d’être remboursé en priorité absolue en cas de défaillance de l’assureur.

 

  • CRS (Common Reporting Standard) : norme de l’OCDE pour l’échange automatique d’informations fiscales entre États membres, s’appliquant aux contrats d’assurance-vie détenus à l’étranger.

 

  • FATCA (Foreign Account Tax Compliance Act) : dispositif américain de transparence fiscale visant les « U.S. Persons », avec obligation de déclaration des comptes et contrats détenus à l’étranger.

 

  • Trust : structure juridique anglo-saxonne permettant de transférer la gestion d’un patrimoine à un trustee, dans un cadre fiduciaire, souvent utilisé pour la planification successorale.

 

  • Private Equity : classe d’actifs regroupant les investissements dans des sociétés non cotées, souvent via des fonds spécialisés, avec une recherche de rendement élevé à long terme.

Sources et références réglementaires

  • Code général des impôts (France)

    • Article 125-0 A : imposition des produits des contrats d’assurance-vie

    • Article 757 B : droits de succession pour les primes versées après 70 ans

    • Article 990 I : régime fiscal de la transmission pour les primes versées avant 70 ans

  • CSSF Luxembourg

    • Documentation officielle sur le triangle de sécurité, la gestion d’actifs sous mandat, et les véhicules de type FID/FAS

    • www.cssf.lu

  • AMF (Autorité des marchés financiers)

    • Règlementation sur l’éligibilité des actifs financiers dans les contrats d’assurance

  • Rapport Deloitte – PPLI Structuring and Regulatory Outlook (2023)

    • Analyse technique des contrats PPLI et des exigences fiscales européennes

  • Banque de France – Études patrimoniales (2024)

    • Données sur l’évolution du patrimoine des HNWI et leur diversification géographique

  • EY – Private Wealth Insights Europe (2023)

    • Tendances de la structuration patrimoniale dans un contexte international

Disclaimer – Informations à caractère général

Ce document est fourni à titre purement informatif et ne constitue ni un conseil juridique, fiscal ou financier, ni une recommandation personnalisée. Les informations présentées sont fondées sur des sources considérées comme fiables à la date de rédaction, mais peuvent évoluer en fonction des réglementations ou de la situation personnelle de chaque investisseur.

Toute décision d’investissement dans un contrat d’assurance-vie luxembourgeois ou un Private Placement Life Insurance (PPLI) doit faire l’objet d’une analyse approfondie de votre situation patrimoniale, juridique et fiscale, en concertation avec vos conseils habituels (notaire, avocat fiscaliste, expert-comptable…).

Avnear n’exerce aucune activité de conseil juridique ou fiscal réglementée. Nous intervenons exclusivement dans le cadre d’une activité de conseil en investissements financiers, en partenariat avec des assureurs agréés et des gestionnaires financiers dûment habilités.

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