Cashflow

Définition

Le cashflow, ou flux de trésorerie, représente les mouvements d’argent entrant et sortant d’une entreprise sur une période donnée. Il permet de mesurer la capacité d’une société à générer de la liquidité, indépendamment de ses résultats comptables. Il existe plusieurs types de cashflow : opérationnel, d’investissement et de financement.

Historique et contexte

Le concept de cashflow s’est imposé dans les années 1970 avec l’évolution des normes comptables internationales (US GAAP, IFRS), qui ont intégré les flux de trésorerie comme indicateur clé de performance.

À partir des années 1990, les analystes financiers ont commencé à privilégier le cashflow comme outil d’évaluation, notamment dans les secteurs à forte intensité capitalistique (industrie, énergie, tech). Aujourd’hui, il est utilisé par les investisseurs, les banques et les gestionnaires de patrimoine pour juger de la solidité financière d’une entreprise.

Missions et rôle

Le cashflow permet de :

- Évaluer la liquidité réelle d’une entreprise.

- Mesurer sa capacité à autofinancer ses investissements.

- Anticiper les besoins de financement ou de trésorerie.

- Détecter les signes de fragilité financière.

- Servir de base à la valorisation d’entreprise (DCF, multiples).

Utilisation

Le cashflow est intégré dans :

- Les rapports financiers des entreprises cotées.

- Les analyses de crédit pour les emprunts bancaires.

- Les modèles de valorisation utilisés par les analystes.

- Les outils de gestion de trésorerie pour les PME.

- Les plateformes de suivi financier (QuickBooks, Pennylane, etc.).

Intérêt patrimonial

Le cashflow est un indicateur essentiel pour :

- Sélectionner des entreprises solides dans un portefeuille d’actions.

- Évaluer la capacité de distribution de dividendes.

- Anticiper les risques de défaut ou de faillite.

- Valoriser une entreprise dans le cadre d’une transmission ou d’un rachat.

- Optimiser les investissements en se basant sur la génération réelle de liquidités.

Il est particulièrement utile dans une approche patrimoniale orientée vers la rentabilité durable et la gestion du risque.

Limites et critiques

- Complexité de calcul : plusieurs méthodes existent, parfois divergentes.

- Interprétation délicate : un cashflow positif ne signifie pas toujours une bonne santé financière.

- Manipulation possible : certains flux peuvent être artificiellement gonflés.

- Ne reflète pas la rentabilité comptable : une entreprise peut être rentable mais manquer de trésorerie.

Comparaison

- Avec le résultat net : le cashflow mesure la liquidité, le résultat net mesure la rentabilité comptable.

- Avec l’EBITDA : l’EBITDA exclut les amortissements, le cashflow inclut les flux réels.

- Avec le bilan : le bilan est une photographie, le cashflow est une dynamique.

À retenir

- Le cashflow mesure les flux de trésorerie d’une entreprise.

- Il est essentiel pour évaluer la solidité financière et la capacité d’investissement.

- Il est utilisé dans l’analyse financière, la gestion patrimoniale et la valorisation d’entreprise.

- Il doit être interprété avec prudence et en complément d’autres indicateurs.

FAQ

Cashflow appartient-il à l’analyse financière ?

Oui, c’est un indicateur fondamental de la santé financière d’une entreprise.

Quelles différences avec le résultat net ?

Le résultat net est comptable, le cashflow mesure les flux réels de trésorerie.

Cashflow propose-t-il une mesure de liquidité ?

Oui, il indique la capacité d’une entreprise à générer du cash.

Est-il possible de calculer le cashflow soi-même ?

Oui, à partir du tableau des flux de trésorerie ou en ajustant le résultat net.

Quels sont les points forts ?

Indicateur de liquidité, outil de valorisation, suivi de la solvabilité, base de décision.

Quels sont les points faibles ?

Complexité, interprétation délicate, manipulation possible, non représentatif de la rentabilité.

Cashflow est-il adapté aux débutants ?

Oui, à condition d’en comprendre les bases et de l’utiliser avec d’autres indicateurs.